En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
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Acte de mariage de Jean Chapet (Chapais) et Brigitte Lévesque, Rivière-Ouelle, 16 novembre 1744.
Jean Chapais épouse Brigitte Lévesque le 16 novembre 1744 à Rivière-Ouelle. Brigitte Lévesque est la fille de Pierre Joachim Lévesque et d’Angélique Letartre et la petite-fille des pionniers Robert Lévesque et Jeanne Chevalier.
En consultant l’acte de ce mariage en date du 16 novembre 1644, on apprend que le père de Brigitte, son oncle François Lévesque, son frère Jean Lévesque et son neveu Pierre Lancoignard (Santerre) sont présents.
Cet acte se lit comme suit :
« Le seize novembre mil sept cent quarante quatre après la publication de trois bans de mariage entre jean chapet fils de jean chapet et de julienne ouellet père et mère de la paroisse de Bresse évêché d’Avranche d’une part et de Brigitte Lévesque fille de Joachin Lévesque et de défunte angélique letarte père et mère de cette paroisse d’autre part ne sestant découvert aucun empeschement je soussigné prestre faisant les fonctions curiales en cette paroisse après avoir reçu leur consentement mutuel leur ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme prescrite par notre mère la ste église catholique apostolique et romaine en présence de joseph David et augustin Dubé, de francois Lévesque, de joachin et jean Lévesque et pierre Langougnard père, oncle, frère et neveu de laditte épouse entre lesquels ont signé lesdits époux et épouse ayant déclaré ne --- en quoi faisons l’ordonnance. Pierre Langougnard, Jacques Dupont
Chevalier, prtre »
Acte de mariage de François Chapet (Chapais) et de Geneviève Marchand, Pointe Lévy, 3 février 1753.
En 1753, François, le frère cadet de Jean ayant voyagé avec lui jusqu’en Nouvelle-France, épouse, à Pointe de Lévy, Geneviève Marchand, déjà mère de trois enfants dont deux sont déjà des adultes. Seule une fille Chapais naît, mais n’atteint pas ses deux ans. Le couple s’établit à Saint-Joseph-de-Beauce et y sera inhumé. François décède le 13 janvier 1770 et son épouse, le 25 février 1782.
Cet acte se lit comme suit :
« L’an mil sept cent cinquante trois ce troisième février après la publication de trois bans de mariage faite par trois dimanches consécutifs tous en cette paroisse quen celle de St joseph la nouvelle beauce comme il appert par certificat bonaventure, récolet missionnaire dudit ban resté entre nos mains entre françois chapet de jean chapet et de deffunte julienne Ouellet et marie geneviève marchand de nicolas Comire de de cette paroisse d’autre part le certificat de --- dudit francois chapet audit mariage et par mr briand, secrétaire de monseigneur l’évèque de québec entre nos mains et sétant connu aucun autre empeschement civil et canonique audit mariage nous soussigné prêtre vicaire de la paroisse St joseph avons reçu leur mutuel consentement par --- provenance de jacques letourneur ami de l’époux qui a signé et du côté de l’épouse de Gabriel duquet Derocher de jean baptiste Huard son beau frère et d’étienne lemieux qui ont déclaré à francois mignie et a interpellé.
Morand, prtre »
Du mariage de Jean et de Brigitte naissent six enfants à Rivière-Ouelle. Leur fille Catherine, née en 1745, épouse à Rivière-Ouelle Jean-Baptiste Caron. De ce couple sont issus sept enfants. Catherine décède en 1823 à Saint-Jean-Port-Joli.
Jean-Baptiste, né en 1748, épouse Geneviève Bérubé, fille de Jean et de Geneviève Miville-Deschênes ; ils ont dix enfants. Jean-Baptiste décède en 1790 à Kamouraska. Angélique, née en 1750, épouse Augustin Gauvin. Ils fondent une famille de 12 enfants. Angélique décède à Rivière-Ouelle en 1826. Joseph Chapais, né en 1752, épouse Madeleine Landois. Il décède en 1799 à Saint-André-de-Kamouraska, sans descendance. Madeleine naît en 1755 et elle décède en 1778 à Kamouraska.
Louis-Charles, un autre fils de Brigitte et de Jean né en 1753, épouse Geneviève, fille de Joseph Boucher et de Madeleine-Salomé Fortin. De ce mariage naissent 15 enfants. On raconte qu’ils forment une famille d’une certaine aisance, qui s’intéresse à la vie politique du pays ainsi qu’aux problèmes sociaux de la paroisse. Louis-Charles décède à Rivière-Ouelle en 1821.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l’entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.
Charles, fils de Louis-Charles Chapais et Geneviève Boucher, naît en 1781. Il est marchand à Rivière-Ouelle et son commerce est prospère. Le 24 février 1824 à Rivière-Ouelle, Charles épouse Julienne Ouellet, fille d’André et Julienne Boucher.
Leurs filles Antoinette, Éliza et Adèle Chapais épousent trois marchands de la région : respectivement Pascal Dionne, marchand au fief Saint-Denis, Charles Letellier, marchand à Rivière-Ouelle et Cyprien Dionne, marchand à Rivière-Ouelle.
Charles et Julienne ont trois fils qui atteignent l’âge adulte : Jean-Charles qui épouse Georgina Dionne, Mathieu, célibataire et cultivateur, et Thomas qui décède peu après avoir complété ses études en notariat.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Boucher, Dancause, Dionne, Hudon dit Beaulieu et Letellier en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le panneau d’interprétation « Magasin général Dionne » et le contenu du Circuit Fil Rouge Saint-Pacôme sur l’application BaladoDécouverte en cliquant ici.
Actes de sépulture de Jean Chapais, Rivière-Ouelle, 14 avril 1756, et de Brigitte Lévesque, Rivière-Ouelle, 25 janvier.1760.
Ces actes se lisent comme suit :
« Le quatorze avril mil sept cent cinquante six a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de jean chapais décédé le jour précédent âgé d’environ quarante ans en presence d’augustin Plourde et andré Bérubé.
Chevalier, pretre »
« Le vingt-cinq janvier mil sept cent soixante a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Brigitte Lévesque, femme de jacques Colin décédée le jour précédent après avoir reçu tous les sacrements, âgée d’environ trente-deux ans, en présence de Pierre Plourde et Pierre Dupéré.
Chevalier, pretre »
Le 14 avril 1756, Jean Chapais décède à Rivière-Ouelle ; il a 37 ans. Sa soudaine disparition laisse à sa veuve la responsabilité de six jeunes enfants. En 1756, Brigitte Lévesque épouse, en secondes noces, Jacques Collin ; elle a 30 ans. Trois autres enfants naissent de ce mariage. Brigitte est inhumée le 25 janvier 1760.
Charles Chapais décède le 13 juillet 1848 à Rivière-Ouelle.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Casgrain et Michaud en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.
Comme l’illustre le tableau généalogique de ce circuit, quatre des treize enfants de Charles Chapais et de Julienne Ouellet font partie de l’entourage des Dionne.
Jean-Charles Chapais épouse Georgina Dionne, fille d’Amable et de Catherine Perrault, et sa sœur Antoinette épouse Pascal Dionne, marchand à Saint-Denis. Adèle Chapais épouse Cyprien Dionne, fils du petit cousin d’Amable Dionne, Jean-Baptiste Dionne de Côte-des-Beaux-Biens (Saint-Philippe-de-Néri). Cyprien est marchand à Rivière-Ouelle durant plusieurs années.
Enfin, Éliza épouse Charles Letellier, patron puis associé de Norbert Dionne du magasin général Dionne de Saint-Pacôme. Mis à part leur lien avec Amable Dionne, c’est le mariage de Jean-Charles Chapais avec Georgina Dionne en 1846 qui crée le premier lien familial entre les Chapais et les Dionne.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez en ligne la biographie de Serge Gagnon, « DIONNE, AMABLE » dans Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.
Adèle, fille de Charles et de Julienne, naît à Rivière-Ouelle en 1825. Le 22 septembre 1851, elle épouse Cyprien Dionne, fils d’Émilie Dubé et de Jean-Baptiste Dionne.
En mars 1885, Adèle est inhumée au cimetière de Rivière-Ouelle. En février 1887, Cyprien épouse Wilhelmine Picard de Saint-Pierre-de-la-rivière-du-Sud avec laquelle il aurait eu six autres enfants. C’est dans le cimetière de cette paroisse qu’il est inhumé.
Jean-Charles, fils aîné de Charles et de Julienne Ouellet, naît en 1811 à Rivière-Ouelle comme tous ses frères et sœurs. En 1833, son père lui achète deux terrains dans le fief Saint-Denis. En 1846, Jean-Charles épouse Georgina Dionne.
Avant d’être Père de la Confédération canadienne en 1867, Jean-Charles est un homme d’affaires et un agriculteur bien établi à Saint-Denis. Il est commerçant en plus de s’occuper d’élevage et de culture. Chapais s’implique dans sa communauté dont il est le premier maire. De 1851 jusqu’à son décès en 1885, il se consacre à la politique comme député, commissaire aux travaux publics, ministre de l’Agriculture du Canada, sénateur et receveur général.
Il commence une carrière politique en 1851. En 1864, il participe à la Conférence de Québec à titre de commissaire aux travaux publics. Il est le premier à assumer la charge de ministre de l’Agriculture du Canada. Nommé sénateur, il est également receveur général.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez en ligne la biographie d’Andrée Désilets, « CHAPAIS, JEAN-CHARLES » dans Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.
Georgina habite la maison Chapais à Saint-Denis avec son époux et c’est à cet endroit que naissent ses six enfants et qu’elle décède en 1888. Elle est la plus jeune des 12 filles d’Amable Dionne et de Catherine Perrault. En 1846, trois mariages sont célébrés dans la famille d’Amable. En plus de celui de Georgina, on assiste à celui de Louise avec Ludger Têtu et à celui de Caroline avec son frère Cirice Têtu.
En 1811, Amable Dionne s’associe à Pierre Casgrain et, sept ans plus tard, il devient seul propriétaire du magasin de Kamouraska. Élu député en 1830 dans la circonscription de Kamouraska, Dionne est réélu en 1834 et, par la suite, il siège au Conseil législatif. Nommé capitaine dans le bataillon de Rivière-Ouelle en 1818, il obtient le grade de major en 1830. Selon l’historien Serge Gagnon, « Les talents et la discipline de Dionne, qui est un homme éminemment autoritaire, ne sont pas les seuls responsables de sa réussite financière. En effet, son commerce est situé au cœur d’une seigneurie en pleine expansion démographique […] ». Amable Dionne achète les seigneuries de La Pocatière et des Aulnaies et il construit, dans chacune, un manoir et un moulin. Dionne décède à Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 2 mai 1852. Son fils Élisée hérite de la seigneurie de La Pocatière et son fils Pascal-Amable, de celle des Aulnaies.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Dionne en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la biographie de Serge Gagnon, « DIONNE, AMABLE » dans Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.
Jean-Charles, fils de Jean-Charles et de Georgina, naît en 1850.
Le 20 juin 1876, il épouse Henriette Michaud, fille de Godefride-Henriette Fraser et du docteur Alexis-Thomas Michaud, descendant des pionniers kamouraskois Pierre Michaud (Michel) et Marie Asselin (Ancelin). Le couple réside à Saint-Denis.
Henriette Michaud décède le premier mai 1926 à 72 ans. Son époux décède le 23 juillet de cette même année ; il a 67 ans.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Michaud en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.
Édouard-André Barnard. (BAnQ, P560,S2,D1,P1352)
Amélie, née en 1852, est la fille de Jean-Charles et de Georgina. Elle étudie aux Ursulines de Québec avant d’épouser, en 1874, Édouard Barnard, originaire de Trois-Rivières, contribue au développement de l’industrie laitière au Québec.
Amélie et Édouard fondent une famille nombreuse (14 enfants). Amélie Chapais décède à Saint-Denis le 26 décembre 1926, la même année que son frère Jean-Charles et sa belle-sœur Henriette Michaud.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez en ligne la biographie de Bruno Jean, « BARNARD, ÉDOUARD-ANDRÉ » dans Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.
Sir Thomas Chapais vers 1887. (BAnQ, P100, S4,D83,PC55-2, Collection Centre d’archives de Québec) et Sir Thomas Chapais. (BAnQ, P560, S2,D1,P204478, Fonds J. E. Livernois Ltée, 1946)
Thomas, né en 1858, est le cadet de la famille de Jean-Charles Chapais et de Georgina Dionne. Comme son frère Jean-Charles, il fait des études classiques au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il épouse Hectorine Langevin, fille d’Hector-Louis Langevin. Il est avocat, journaliste, historien, conseiller législatif, ministre sous Duplessis et sénateur. Très conservateur et loyaliste, Chapais s’illustre comme un historien soucieux des faits et de leur exactitude.
Pour l’historien Jacques Saint-Pierre, dans Le dernier des aristocrates, « [Thomas Chapais] ce descendant d’une famille de marchands ayant accédé à la classe seigneuriale est, en fait, le dernier représentant des notables sudcôtois du XIXe siècle à s’éteindre dans la région […] Sir Thomas Chapais est le parlementaire qui est resté le plus longtemps en fonction depuis la Confédération, soit de 1892 à 1946 (54 ans) […] [il] est considéré comme un ultramontain, ce qu’il démontre notamment par son opposition farouche à l’intervention de l’État dans le champ de l’éducation. Il s’oppose donc à la fois aux libéraux et aux conservateurs plus modérés. Son interprétation de l’histoire lui vaut aussi des reproches de la part des nationalistes. Il voit la Conquête de 1760 moins comme une catastrophe nationale que comme le début de l’émancipation politique des Canadiens français ».
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE sur Thomas Chapais, consultez le site du répertoire du patrimoine culturel du Québec en cliquant ici.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez l’essai de Damien-Claude Bélanger, Thomas Chapais, historien, Presses de l’Université d’Ottawa, 2018.
Hectorine Langevin vers 1890. (BAnQ, P560, S2, D1, P188, Fonds J. E. Livernois Ltée)
Hectorine, fille d’Hector-Louis et de Justine Têtu née en 1855, épouse Thomas Chapais à Québec en 1884. Son grand-père, Charles-Hilaire Têtu (1802-1863), est bien connu à Rivière-Ouelle où il est associé à son cousin Pierre-Thomas Casgrain, fils du seigneur Pierre Casgrain, et actionnaire d’une entreprise locale de pêche aux marsouins. Hector-Louis Langevin, « nationaliste prudent », avocat, politicien et journaliste, est considéré, avec Jean-Charles Chapais et 34 autres, comme l’un des Pères de la Confédération canadienne.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez en ligne la biographie d’Andrée Désilets, « LANGEVIN, sir HECTOR-LOUIS » dans Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE sur les Pères de la Confédération canadienne, consultez l’Encyclopédie canadienne en cliquant ici.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bérubé, Boucher et Lévesque en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Chapais en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.