En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
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FranceÉglise de Montviette, par Sainte-Marguerite-de-Viette, Calvados Guillaume Lizotte, né au début des années 1640, est le fils de Robert et de Catherine Joane. Il est originaire du Calvados, plus précisément de Saint-Pierre de la Gravelle connu aujourd’hui sous le nom de Montviette. |
Nouvelle-FranceCarte de Nouvelle-France dessinée par Champlain 1612 (Wikipédia) Guillaume Lizotte arrive en Nouvelle-France avant 1662. Il sait écrire, comme en témoigne sa signature sur les actes notariés. Par conséquent, on pourrait croire qu’il possède une certaine instruction. Ses descendants perdent cette connaissance ; rapidement les registres paroissiaux de la famille portent le plus souvent la mention « ne sachant signer ». Guillaume Lizotte épouse Anne Pelletier devant le notaire Paul Vachon le 12 mai 1669. Le mariage est célébré dans la chapelle de Beauport le 19 janvier 1670 et il est inscrit dans le registre de Notre-Dame-de-Québec.Anne Pelletier, seconde enfant de la famille d’Anne Langlois et de Jean Pelletier, naît le 1er octobre 1656 à Québec. |
DescendantsDans la seigneurie de La Bouteillerie, les Lizotte jouent un rôle important dans le développement des activités de pêche en particulier. Comme l’indique le tableau généalogique, Guillaume et Anne ont neuf enfants et près de 70 petits-enfants, dont six auraient perpétué le nom Lizotte. Une trentaine d’entre eux portent le patronyme Ouellet puisque trois filles Lizotte épouse des fils de René Ouellet. Deux autres enfants Lizotte épousent un fils et une fille de Jacques Meneux et de Marguerite Peuvret. Nicolas Lizotte, fils de Guillaume et d’Anne, naît le 7 février 1674. À Rivière-Ouelle le 18 janvier 1701, il épouse Madeleine Minier, fille d’André et de Jacquette Michaud. Françoise Lizotte, née le 25 mai 1681, épouse quelques jours plus tôt, soit le 12 janvier 1701, à Rivière-Ouelle, Gabriel Bouchard, fils de Michel et de Marie Trottain. Elle se remarie le 25 novembre 1736 avec le notaire Nicolas-Jean Olide Dekerverzo. Enfin, Joseph Lizotte, né le 12 avril 1685, épouse Françoise Dancause, fille de Pierre Dancause et de Madeleine Bouchard, le 24 novembre 1710 à Rivière-Ouelle. Joseph se remarie en 1750 avec Thérèse Lebel, fille de Joseph et de Catherine Boutin Labonté. L’ancêtre Guillaume Lizotte et son fils Nicolas-Claude feraient également partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bouchard, Dancause, Lebel et Ouellet en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement; il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse. |
DécèsAnne Pelletier décède à une date inconnue entre le 3 mai 1687, moment du baptême de son dernier enfant, et le 12 février 1691, moment du mariage de sa fille Françoise, où cette dernière se déclare orpheline de mère. Dans le premier cimetière de Rivière-Ouelle se trouvaient les dépouilles de Françoise et Nicolas Lizotte, fille et fils de Guillaume et d’Anne Langlois, ainsi que celles de nombreux petits-enfants de ce couple. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial siitué dans le Parc des ancêtres à l’entrée du site. Le plan du cimetière et les listes de défunts sont conçus pour faciliter la localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique. |
Second mariage de GuillaumeL’arrivée des jeunes filles françaises à Québec, 1667. (Bibliothèque et Archives Canada, R2739-2-8-E) Son épouse Anne Pelletier étant décédée, Guillaume Lizotte s’engage à épouser Marguerite Peuvret devant le notaire Roger le 9 octobre 1696. Ils s’unissent le même jour à Québec. Aucun enfant ne naît de cette union. Marguerite, fille de Nicolas Peuvret, procureur au Parlement de Paris, et de Marguerite Bourgeois de Saint-Sévérin de Paris, est veuve, depuis décembre 1690, du chirurgien breton Jacques Meneux dont le patronyme s’orthographie de plusieurs façons selon les sources. Fille du roi, Marguerite aurait fait partie du contingent de 1662 et serait partie se marier à Québec en même temps que les Filles du roi arrivées en juin 1663. À cette époque, le roi favorise leur migration dans le but de peupler la colonie. L’habillement et les frais de la traversée sont alors pris en charge par le roi. Entre 1667 et 1672, notons que chacune d’elles reçoit une dot royale d’au moins 50 livres tournois. Certaines reçoivent une dot plus importante, 100 ou 200 livres, et parfois, en raison de la pénurie de monnaie, le roi leur donne des denrées provenant des magasins du roi de la colonie. L’arrivée des Filles du roi est un événement désigné au registre du patrimoine culturel du Québec. On y lit : « Pendant dix ans, elles sont entre 764 et 1 000 à profiter de cette initiative royale et à s’installer dans la colonie. Le taux de natalité en Nouvelle-France atteint alors les 63 naissances par 1 000 habitants. Conséquemment, les Filles du roi ont largement contribué à faire doubler la population coloniale de 1666 à 1672. » Marguerite est mère d’au moins dix enfants de son premier mariage avec le chirurgien Jacques Meneux, dont la plus jeune est âgée de 12 ans au moment de son mariage avec Guillaume. Elle est la mère de Catherine et de Joseph Meneux ayant respectivement épousé Noël et Marie-Anne Lizotte, enfants issus du premier mariage de son second mari. Tout comme pour celle d’Anne, la date de décès de Guillaume Lizotte demeure un mystère. Il serait décédé entre la date du mariage de sa fille Marianne, le 12 janvier 1705, et celle du mariage de sa fille Madeleine, le 16 août 1707. |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.comconsacré à la famille Lizotte en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, Le Kamouraska et la Grande‑Anse,en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays. |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le site Web de l’Association des familles Pelletier en cliquant ici. |