En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
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Nouvelle-FranceCarte de Nouvelle-France dessinée par Champlain 1612 (Wikipédia) La première mention de la présence de Jean Soucy dit La Vigne en Nouvelle-France, comme soldat de la compagnie de Grandfontaine du régiment de Carignan, remonte à l’été 1665, plus précisément le 17 août. On ne sait pas exactement à quel moment Jean Soucy épouse Jeanne Savonnet puisque leur acte de mariage est introuvable. Jean et Jeanne s’établissent dans la seigneurie de l’Île-aux-Oies avant de s’installer dans la seigneurie de l’Île-aux-Grues, sur une terre qui leur est concédée. Les origines de Jean Soucy sont obscures. Le foyer principal actuel des Soucy de France demeure la Normandie, mais, selon l’Association des familles Soucy, Jean était possiblement originaire d’une région plus au sud. Jean épouse Jeanne Savonnet en 1670. À ce jour, les documents concernant leur mariage sont demeurés introuvables. Jean et Jeanne s’établissent à l’île aux Oies avant de se déplacer à l’île aux Grues. Jeanne Savonnet, née vers 1649, est la fille de Jacques et d’Antoinette Babilette Parmentier. En 1670, elle quitte Paris comme Fille du roi pour se rendre en Nouvelle-France. À cette époque, le roi favorise l’immigration des femmes dans le but de peupler la colonie.L’habillement et les frais de la traversée sont alors pris en charge par le roi. Entre 1667 et 1672, notons que chacune d’elles reçoit une dot royale d’au moins 50 livres tournois. Certaines reçoivent une dot plus importante, 100 ou 200 livres, et parfois, en raison de la pénurie de monnaie, le roi leur donne des denrées provenant des magasins du roi de la colonie. L’arrivée des Filles du roi est un événement désigné au registre du patrimoine culturel du Québec. On y lit : « Pendant dix ans, elles sont entre 764 et 1 000 à profiter de cette initiative royale et à s’installer dans la colonie. Le taux de natalité en Nouvelle-France atteint alors les 63 naissances par 1 000 habitants. Conséquemment, les Filles du roi ont largement contribué à faire doubler la population coloniale de 1666 à 1672. » |
Jeanne SavonnetJeanne Jeanne se marie trois fois : avec Jean Soucy en 1670, avec Damien Bérubé en 1679 et avec François Miville en 1692. Après son mariage avec Damien Bérubé, les quatre enfants nés de son mariage avec Jean Soucy, alors tous âgés de moins de dix ans, continuent de vivre avec leur mère et son nouvel époux. Ils verront naître les enfants de cette nouvelle famille qui porteront le nom de Bérubé. Devenu veuf depuis le mois d’août 1687, François Miville était alors responsable de nombreux enfants. Au début de l’année 1688, il devient tuteur des enfants de son frère Jacques et de sa belle-sœur Catherine Baillon. François loue une terre à Rivière-Ouelle le 7 novembre 1689 et s’y établit définitivement. Après son mariage avec Jeanne Savonnet, les enfants Bérubé vivent avec eux, les enfants Miville et Soucy étant mariés ou en mesure de subvenir à leurs besoins ou sous la garde d’autres personnes. Plus tard naîtra Marie-Françoise Miville, issue du troisième mariage de Jeanne Jeanne Savonnet est la mère de cinq fils et de six filles et l’ancêtre de tous les descendants des familles Soucy et Bérubé d’Amérique. Jeanne est aussi, par le mariage de ses enfants, l’ancêtre des descendants d’autres familles telles les Bois, Lebel, Morais, Plourde et Roussel. Au numéro 112 du chemin du Sud-de-la-Rivière à Rivière-Ouelle, découvrez le Marqueur Bérubé-Savonnet. La concession Bérubé longe la rivière Ouelle au nord et elle mesure 12 arpents de large sur 42 arpents de long. À quelques mètres vers l’est du Chemin du Sud-de-la-Rivière, se trouve le Marqueur Plourde-Bérubé qui conduit à la terre ancestrale de Jeanne-Marguerite Bérubé (Plourde), fille de Jeanne Savonnet et demi-sœur des enfants Soucy. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bérubé, Lebel, Miville-Deschênes, Pelletier et Plourde en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir les monuments Bérubé et Savonnet érigés dans le Parc des ancêtres. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à La Pocatière, sur le terrain de l’évêché, et découvrez-y le Marqueur Soucy-Fouquereau qui indique la localisation de la terre de Pierre Soucy, fils de Jeanne Savonnet. |
Jeanne Savonnet, marraine d’un jeune AmérindienActe de baptême de Joseph, Rivière-Ouelle, 3 août 1704 À Rivière-Ouelle, le 3 août 1704, Jeanne Savonnet et Noël Pelletier (Peltier) deviennent respectivement marraine et parrain de Joseph qui est inscrit dans l’acte de baptême sans nom de famille comme son père François et sa mère Marguerite. Cet acte, dont un extrait est reproduit ici, se lit comme suit : « L’an mil sept cent quatre ce troisième aout a ete baptise par --- soussigné cure de cette paroisse joseph age d’un mois fils de François et Marguerite la femme --- sauvagesse le parrain a ete Noel Peltier et la marraine Jeanne Savonnet épouse de Francois Miville qui ont declaré ne savoir ny écrire ny signer a ete interpellez suivant l’ordonnance- JBernard Derequeleyne P. C. » |
Jean Soucy et Jeanne SavonnetPlaque commémorative en hommage à Jeanne Savonnet érigée au cimetière de Rivière-Ouelle en 2004 Jean Soucy et Jeanne se marient avant 1671, alors que naît leur premier enfant : Anne. Comme l’indique le tableau généalogique, Jean Soucy et Jeanne Savonnet ont quatre enfants : deux garçons et deux filles. De ce nombre, tous laissent une descendance. Ils ont une trentaine de petits-enfants,dont quelques-uns perpétuent le patronyme Soucy. À proximité de l’entrée du cimetière Notre-Dame-de-Liesse se trouvent un monument et sa plaque en hommage aux ancêtres Damien Bérubé et Jeanne Savonnet et un autre monument érigé la même année pour rendre hommage à Jeanne Savonnet et à son premier époux, Jean Soucy. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l’entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique. |
Anne SoucyActe de baptême de Thérèse Soucy, Rivière-Ouelle, 6 octobre 1703 Jean Soucy et et Jeanne Savonnet baptisent Anne, leur fille aînée, le 15 septembre 1671 à l’île d’Orléans. Le 16 août 1689, Anne épouse Jean Lebel, fils de Nicolas et de Thérèse Mignault. Établis à Rivière-Ouelle, ils ont cinq enfants entre octobre 1690 et mars 1699. Jean Lebel décède le 6 octobre 1699. Le 5 octobre 1703 à Rivière-Ouelle, Anne Soucy baptise sa fille née hors mariage : Thérèse Soucy. L’extrait de cet acte de baptême reroduit ici se lit comme suit : « L’an mil sept cen trois ce sizième octobre a été baptisée par moy prêtre soussigné et curé de cette paroisse Marie Thérèse fille de Marie Anne Soucy, le parrain a été Jean Migneau et la marraine Marie Boucher son épouse qui a signé. Le parrain ayant déclaré ne savoir ny écrire ny signer de les interpellz suivant l’ordonnance. - JBernard Derequeleyne P. C. ». Le parrain est Jean Mignault et la marraine, son épouse Marie Boucher, fille de Pierre Boucher dit Pitoche. Thérèse adopte plus tard le patronyme du second mari de sa mère : Bois. Anne Soucy épouse Jacques Bois le 24 novembre 1704 à Rivière-Ouelle. De ce mariage sont nés sept enfants : six fils et une fille : Madeleine. Quatre fils atteignent l’âge adulte et se marient. Jacques Bois décède le 13 novembre 1741 et est inhumé à Rivière-Ouelle. Anne Soucy meurt le 4 février 1743 à Rivière-Ouelle et elle est portée en terre le lendemain. Anne Soucy deviendra la mère des descendants de Jean Lebel par son premier mariage et de ceux de Jacques Bois par son second mariage. |
Pierre SoucyPierre, fils de Jean Soucy et de Jeanne, naît en 1673 à l’Île-aux-Oies. Il est maître charpentier, fermier et pêcheur de marsouins. En 1697, Pierre s’établit dans la Grande-Anse sur une terre de quatre arpents de front sur 42 arpents de profondeur bordant le fleuve. Le 13 janvier 1699 à Rivière-Ouelle, il épouse Élisabeth-Ursule Fouquereau, originaire de Neuville. De cette union naissent sept filles et cinq garçons. Parmi eux, huit se marient et fondent des familles à Rivière-Ouelle, à Sainte-Anne-de-la-Pocatière et ailleurs dans la région. Au moins trois fils de la famille ont une descendance qui perpétue le patronyme jusqu’à nos jours. Pierre Soucy, fils de Pierre et d’Élisabeth-Ursule, épouse Jeanne Michaud en 1723, Joseph Soucy épouse Madeleine Minier en 1727 et François Soucy épouse Claire Rousseau en 1735. Quant à Charles-François, né en 1721, rien n’indique qu’il se soit marié. Il décède le 20 septembre 1753 au Fort de la Presqu’île, sur les rives du lac Érié. La même année, au même endroit, Joseph Ouellet né à Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1730 y décède aussi, le 18 octobre. Le colonel américain George Washington avait sommé les Canadiens de quitter le fort. Ce Joseph Ouellet était le frère de Charlotte qui a combattu les Anglais en 1759. Anne Soucy, fille de Pierre et d'Élisabeth-Ursule, naît en 1700 et elle épouse Augustin Dubé en 1721. La seconde fille de Pierre, prénommée comme sa mère Élisabeth-Ursule, naît en 1706 et elle épouse, en 1724, Michel Mignault. Madeleine Soucy, née en 1708, épouse, en 1726, Guillaume Miville-Deschênes, fils de Jean et de Madeleine Dubé. En 1733, Françoise, sœur de Madeleine, épouse Bernard Miville-Deschênes, frère de Guillaume. Enfin, Catherine Soucy épouse Louis Moreau en 1734. Pierre Soucy, père aurait fait partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690. Pierre Soucy, père décède à Rivière-Ouelle le 7 janvier 1760 et il y est inhumé deux jours plus tard. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, visitez le Marqueur Soucy-Fouquereau situé sur la terre ancestrale à La Pocatière sur le terrain de l’évêché. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement; il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici. |
Marie-Anne SoucyUne autre fille de Jean Soucy et de Jeanne Savonnet se prénomme Marie-Anne. Née en 1675, elle épouse, à Rivière-Ouelle le 24 novembre 1701, Charles Pelletier, fils de Noël et de Madeleine Mignault et petit-fils de Jean Pelletier et d’Anne Langlois. Ils ont un seul fils, Joseph, qui décède à 17 ans. Charles Pelletier meurt en 1713 et Marie-Anne convole en secondes noces avec Robert Gaulin le 15 avril 1716 à l’île d’Orléans. Gaulin décède en 1723 et Marie-Anne épouse, en troisièmes noces, Charles Dubois Brisebois, le 29 septembre 1732 à Laval. Mzarie-Anne n’a aucun enfant de ces deux mariages et elle est inhumée à Yamaska en 1755. |
Guillaume SoucyNé en 1677, Guillaume Soucy, fils de Jean et de Jeanne Savonnet, est le père d’un unique fils : Jean-Baptiste-Guillaume Soucy, né hors mariage le 21 juillet 1704 à Rivière-Ouelle. Sa mère est Marguerite Bouchard, fille des pionniers rivelois Michel et Marie Trottain. Jean-Baptiste-Guillaume, fils épouse Catherine Demers Dumais en 1726 à La Prairie. Ils ont un fils et au moins une fille. En 1731, il épouse, en secondes noces à Varennes, Madeleine Daudelin avec qui il n’a pas d’enfant. Il décède à La Prairie en 1733. La date du décès de Guillaume Soucy, père ainsi que le lieu de son inhumation sont inconnus et sa lignée s’éteint sans postérité, avec le décès de son unique fils. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bouchard, Bérubé, Miville, Plourde et Lebel en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés |
DécèsLe pionnier Jean Soucy décède entre le 1er mai 1677 et le 22 août 1679 dans des circonstances qui sont à ce jour encore inconnues. En effet, entre le baptême de leur fils Guillaume, le 5 avril 1677, auquel il assiste, et le second mariage de Jeanne le 22 août 1679, rien ne permet de préciser la date de son décès. Jeanne Savonnet meurt le 12 mars 1721 et elle est inhumée dans le cimetière de Rivière-Ouelle le jour suivant. |
ArmoiriesArmoiries de l’Association des familles Soucy. (Artiste-peintre : Robert Tunstall. Calligraphe : Doris Wionzek) « Armes : Le bleu et le blanc sont les couleurs du drapeau du Québec. Oiseaux migrateurs, les deux oies blanches rendent hommage au périple entrepris par les ancêtres Jean Soucy dit la Vigne et Jeanne Savonnet qui se sont installés à l’Isle-aux-Oyes dans l’archipel de Montmagny, en Nouvelle-France, en 1671. Elles symbolisent l’ingéniosité, la persévérance et l’endurance, ainsi que la détermination que [sic] ces derniers ont dû faire preuve. La partie inférieure de l’écu représente l’Isle-aux-Oyes et L’Isle-aux-Grues, foyers successifs de la famille Soucy, divisées par le Saint-Laurent, représenté ici par l’étai d’azur. Cimier : Le léopard lionné et la couronne rappellent le duché de Normandie, terre natale des Soucy. Les fontaines de la couronne représentent les quatre enfants nés en Nouvelle-France du premier couple Soucy, soit Anne, Pierre, Marie-Anne et Guillaume. Les fleurs de lis symbolisent la France et le Québec. Le livre évoque les sources écrites de l’histoire et la notion de découverte intellectuelle. Ses pages blanches symbolisent l’histoire à écrire des prochaines générations de Soucy. Devise : La devise souligne la fierté des Soucy à l’égard de leurs origines françaises. Elle rappelle également que le patronyme Soucy tire ses racines étymologiques du mot source et la fierté du généalogiste lorsqu’il trouve des sources inédites pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la famille Soucy. Concept original de l’Association des familles Soucy Inc., assistée par les hérauts de l’Autorité héraldique du Canada » |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, parcourez le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à la famille Soucy en cliquant ici etprocurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en cliquant ici. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez les sites Web des associations des familles Soucy en cliquant ici et Bérubé en cliquant ici. |