Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société.
Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.
Nés en Normandie, les frères Jean et François Chapais (Chapel) arrivent en Nouvelle-France en 1740. Jean s’établit dans la seigneurie de La Bouteillerie et, en 1744, il y épouse Brigitte Lévesque, petite-fille des pionniers Robert Lévesque et Jeanne Chevalier.
L’ascension sociale de la famille de Jean et Brigitte se fait petit à petit. Leur fils, Louis-Charles (Chapet), épouse Geneviève Boucher. Ils forment une famille d’une certaine aisance qui s’intéresse à la vie politique du pays ainsi qu’aux problèmes sociaux de la paroisse.
Charles, fils de Louis-Charles, épouse Julienne Ouellet ; ils descendent tous deux des pionniers Pierre Boucher et Madeleine Dancause (Dancosse). Les descendants de Jean Chapais et de Brigitte Lévesque participent au foisonnant réseau des alliances familiales de la région. Certains membres de cette famille bien établie à Rivière-Ouelle jouent un rôle de premier plan dans le développement du fief de Saint-Denis.
Plusieurs noms de lieux et de voies de communication portent le nom de Chapais au Québec. Mentionnons, la ville de Chapais, un lac et un aéroport dans la région Nord-du-Québec, une ZEC et un canton dans la MRC de Kamouraska. Des rues portent également le nom de Thomas Chapais de même qu’un parc public à Montréal.