L'histoire des Girard
Entre traditions, exploration et développement…

Les Autochtones habitent le Québec depuis des millénaires. Avec l’arrivée de familles outre-Atlantique dans Charlevoix, à partir de 1676, nous partageons avec les Autochtones des liens familiaux et un amour du territoire. Des familles prennent racine le long du Saint-Laurent. Débutant à Baie-Saint-Paul, dans la seigneurie de Beaupré, le peuplement français s’étend ensuite à Petite-Rivière-Saint-François, La Malbaie, les Éboulements et L’Isle-aux-Coudres. Les familles nombreuses de Charlevoix essaiment un peu partout en Amérique. Peut-être, portez-vous le nom d’une d‘entre elles ? Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille !

Une douzaine de Girard immigrent en Nouvelle-France. Parmi eux, l’ancêtre des Girard de Charlevoix, Pierre, laisse plusieurs zones ombragées dans son parcours. Né vers 1641 en Vendée, il s’engage, devant notaire, à épouser la veuve Suzanne Lavoie, à La Rochelle en mars 1669. Puis, il se serait embarqué à bord du navire Le Pot de beurre à destination de Québec. En août 1669, Pierre et Suzanne célèbrent leur mariage à Québec. Née en 1650, Suzanne arrive dans la colonie en 1666 avec ses parents, Pierre et Jacquette Grignon, et elle y épouse Jean Tison.

Pierre et Suzanne habitent Québec avant de déménager à Neuville vers 1680. Six des huit enfants du couple fondent une famille. En 1711 leur fils, Pierre-Louis, épouse, à Baie-Saint-Paul, Rosalie Tremblay, fille de Marie Roussin et de Pierre Tremblay, seigneur des Éboulements. Malheureusement, Rosalie décède quatre mois après le mariage.

Trois ans plus tard, Pierre-Louis épouse Marguerite Tardif à L’Ange-Gardien. Pierre-Louis travaillant déjà à Baie-Saint-Paul, Marguerite l’y rejoint. Leurs trois plus jeunes enfants étant baptisés aux Éboulements, on déduit que la famille y habite en 1727 ou au début de l’été 1728.  Leur fils Pierre s’établit à La Malbaie au début des années 1760 et Nicolas habite Baie-Saint-Paul. Quant à Jérôme, Augustin et Jean-François, ils demeurent aux Éboulements et plusieurs de leurs descendants migrent vers Saint-Irénée ou Sainte-Agnès.

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