En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
OriginesÉglise Notre-Dame de Chemillé, 1912 Pierre Hudon est originaire de la paroisse Notre-Dame de la ville de Chemillé, en Anjou. Sa date de naissance est incertaine ; on la situe entre 1647 et 1649. Pierre est le fils de Jean Hudon et Françoise Durand. Pierre Hudon est originaire de la paroisse Notre-Dame de la ville de Chemillé, en Anjou. Sa date de naissance est incertaine ; on la situe entre 1647 et 1649. Pierre est le fils de Jean Hudon et Françoise Durand. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, les colons qui peuplent la Nouvelle-France viennent principalement de la Normandie, de l’Anjou, de la Champagne, de la Picardie, de Paris et de l’Île-de-France, du Perche, de la Bretagne et des provinces du Centre-Ouest (Poitou, Aunis, Saintonge). |
Nouvelle-FrancePierre Hudon est originaire de la paroisse Notre-Dame de la ville de Chemillé, en Anjou. Sa date de naissance est incertaine ; on la situe entre 1647 et 1649. Pierre est le fils de Jean Hudon et Françoise Durand. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, les colons qui peuplent la Nouvelle-France viennent principalement de la Normandie, de l’Anjou, de la Champagne, de la Picardie, de Paris et de l’Ile-de-France, du Perche, de la Bretagne et des provinces du Centre-Ouest (Poitou, Aunis, Saintonge). On ne connaît pas la date précise de l’arrivée de Pierre Hudon en Nouvelle-France, mais, en 1664, il est au pays. Les procès-verbaux du Conseil souverain de la Nouvelle-France indiquent que, le 3 avril 1664, Pierre Hudon est « serviteur domestique » du sieur Nicolas Marsolet, personnage important en Nouvelle-France, compagnon de Champlain, interprète des langues autochtones et commis de la traite. Lors du recensement de 1666, Pierre Hudon exerce le métier de « boullanger » [sic]. |
ParrainActe de baptême de Marie Thérèse, fille de Pierre Oustabany et de Marie, sauvagesse micmac, Rivière-Ouelle, 17 décembre 1690 Pierre Hudon côtoie des Malécites et des Micmacs qui fréquentent la Côte-du-Sud. Il est même parrain de deux enfants autochtones L’acte de ce baptême se lit comme suit : « L’an [mil six cents] quatre vingt dix, le septième jour du mois de décembre par moy prestre soussigné faisant les fonctions curiales dans cette paroisse a esté baptisé Marie Therese agée de huit jours fille de Pierre Oustabany et de Marie la femme sauvages de la nation des Mikmacs de l’acadie. » À la même époque, Pierre aurait également fait partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement; il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse. |
Famille de Pierre et MarieCyprien Tanguay, Dictionnaire généalogique des familles canadiennes depuis la fondation de la colonie jusqu’à nos jours |
DescendantsPierre Hudon et sa femme Marie donnent naissance à 12 enfants, dont huitgarçons, et, fait étonnant pour l’époque, aucun ne décède en bas âge. De ce nombre, presque tous se marient et laissent une descendance. Cinq de leurs enfants épousent des Paradis, descendants des pionniers Pierre Paradis (1604-1675) et Barbe Guyon, originaires de la région de Mortagne. Le fils aîné, Pierre, épouse Claire Paradis de l’île d’Orléans le premier août 1707. Le couple s’établit par la suite à Kamouraska sur une terre acquise de Charles Miville par son père Pierre. Ce couple fait donc partie des pionniers de Kamouraska inhumés sur le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska, à proximité de leur propre terre.Deux filles de Pierre et de Marie, Catherine Marguerite et Jeanne, épousent le même jour des cousins portant le même nom : Guillaume Paradis. Françoise, leur plus jeune fille, marie Jean-Baptiste Paradis et s’installe à Kamouraska. Avec son mari, Françoise est également inhumée sur le site patrimonial du Berceau-de-Kamouraska. Joseph, second fils de Pierre et de Marie, décède quelques mois après son mariage en 1711 avec Geneviève Gamache. Jean Baptiste épouse Angélique Gagnon, fille de Jean et de Jeanne Loignon. Ils sont les ancêtres de l’écrivain Jack Kerouac, comme l’illustre le tableau généalogique. Nicolas marie Madeleine Bouchard, fille d’Étienne Bouchard et de Madeleine Meunier. Ils sont les ancêtres de l’homme politique René Lévesque, comme l’illustre le tableau généalogique. Quant à François, il épouse Geneviève Paradis puis Angélique Émond, fille du pionnier Pierre Émond et d’Agnès Grondin. On le retrouve plus tard à Saint-Ours où il s’éteint en 1755. Les descendants de Jean Bernard, fils de Pierre et Marie, et de Charlotte Gagnon, fille de Jean et de Jeanne Loignon et sœur d’Angélique, s’établissent à Rivière-Ouelle, Saint-Roch-des-Aulnaies et L’Islet. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bouchard et Émond en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés. |
DécèsPierre Hudon décède le 24 avril 1710 à 63 ans et Marie Gobeil le suit dans la tombe le 25 novembre 1736 à 77 ans. Ils sont tous deux inhumés à Rivière-Ouelle. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l’entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique. |
Paul-Henri HudonPaul-Henri Hudon. (Journal Le Montérégien, photo : André Corbeij) Originaire de Rivière-Ouelle, l’historien Paul-Henri Hudon contribue grandement à documenter l’histoire des familles de la région. De plus, il est descendant de Julien Hudon. En introduction à un article, Paul-Henri Hudon est présenté comme un « enseignant retraité [qui] fait de la recherche historique depuis plusieurs années et [qui] a publié, en 1972, Rivière-Ouelle, 1672-1972. De plus, il est l’auteur de deux monographies concernant la famille Hudon dit Beaulieu, de centaines d’articles dans des périodiques dont L’Ancêtre, où il a remporté́ des prix à quatre reprises, dans L’Estuaire généalogique, Le Louperivois et d’autres. Il a collaboré avec quelques associations de famille en publiant des faits d’histoire, entre autres dans Le Bé, La famille Berrubey. Il est responsable depuis sept ans de la publication annuelle des Cahiers d’histoire à la Société́ d’histoire de la seigneurie de Chambly, dont il est président. En 2007, Paul-Henri Hudon a été nommé membre de la corporation Richelieu – Champlain 2009, qui a souligné́, entre autres, le 400e anniversaire du passage de Champlain en 1609 sur le Richelieu. Paul-Henri Hudon a obtenu le premier prix de la Fondation Percy W. Foy, production 2006, pour Le chemin de fer à Chambly en 1873. Le rêve d’un essor industriel, un essai historique. » POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez les ouvrages de Paul-Henri-Hudon Rivière-Ouelle de la Bouteillerie, 3 siècles de vie, publié (1972), Les Hudon de la Petite-Anse, Rivière-Ouelle de 1742 à 1992 et Pierre Hudon dit Beaulieu et ses fils (1990). |
Christine HudonChristine Hudon. (Université de Sherbrooke) Christine Hudon est vice-rectrice aux études et professeure titulaire du Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. « [Ses] champs de spécialisation touchent l’histoire de la masculinité et de la jeunesse. [Ses] recherches actuelles portent sur l’éducation secondaire au Québec aux XIXe et XXe siècles. [Elle s] » intéresse aux collèges catholiques pour garçons, aux rapports qu’entretiennent parents et enfants avec l’institution, ainsi qu’à l’administration des établissements scolaires. » Christine Hudon est originaire de Rivière-Ouelle et, comme Paul-Henri Hudon, elle est descendante directe de Julien Hudon. |
Élizabeth HudonÉlizabeth Hudon. (Municipalité de Rivière-Ouelle) Première mairesse de Rivière-Ouelle, Élizabeth Hudon occupe cette fonction de 2009 à 2013. |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Hudon dit Beaulieu en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays. |