En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
OriginesÉglise d’Hautot-Saint-Sulpice Baptisé le 3 septembre 1642 à Hautot Saint-Sulpice, Robert Lévesque est le fils de Pierre et de Marie Caumont. Une plaque commémorative est apposée à la mairie. Établi en Nouvelle-France, Robert Lévesque épouse Jeanne Chevalier, le 22 avril 1679 à L’Ange-Gardien. |
Fille du roiL’arrivée des jeunes filles françaises à Québec,1667. (Bibliothèque et Archives Canada, R2739-2-8-E) Jeanne Chevalier est une Fille du roi venue en Nouvelle-France en 1671. À cette époque, le roi favorise la migration de femmes dans le but de peupler la colonie. L’habillement et les frais de la traversée sont alors pris en charge par le roi. Entre 1667 et 1672, notons que chacune d’elles reçoit une dot royale d’au moins 50 livres tournois. Certaines reçoivent une dot plus importante, 100 ou 200 livres, et parfois, en raison de la pénurie de monnaie, le roi leur donne des denrées provenant des magasins du roi de la colonie. L’arrivée des Filles du roi est un événement désigné au registre du patrimoine culturel du Québec. On y lit : « Pendant dix ans, elles sont entre 764 et 1 000 à profiter de cette initiative royale et à s’installer dans la colonie. Le taux de natalité en Nouvelle-France atteint alors les 63 naissances par 1 000 habitants. Conséquemment, les Filles du roi ont largement contribué à faire doubler la population coloniale de 1666 à 1672. » |
Jeanne ChevalierPlaque commémorative, chapelle des Canadiens, église Saint-Jacques, Dieppe. (Photo : Paul Descamps) Jeanne naît vers 1644. Originaire de Dieppe en Normandie, elle est la fille de Jacques-Alexandre (Le) Chevalier et de Marguerite Scorinan Scoman (Scorban). En 2017, Lynne Lévesque, une Américaine originaire du New Hampshire, consacre un livre à son aïeule Jeanne Chevalier. Elle y rapporte que l’intendant Talon recherchait des « filles [du roi] accoutumées à la dure vie rurale. Elle cite : il serait bon de recommander fortement que celles qui seront destinées pour ce pays ne soient aucunement disgraciées de la nature, qu’elles n’aient rien de rebutant à l’extérieur [et] qu’elles soient saines et fortes pour le travail de campagne. » En juin 1671, lorsqu’elle embarque à Dieppe avec plusieurs autres filles, Jeanne a 28 ans et elle est parmi les plus âgées. Célibataire, elle apporte la dot du roi augmentée par celle de ses parents. Anne Gasnier, qui recrute en France des femmes désireuses de fonder un foyer en Nouvelle-France et les y accompagne, accueille Jeanne. Peu après son arrivée, le 19 octobre 1671, Jeanne épouse à Québec Guillaume Lecanteur, un Normand comme elle. Trois enfants naissent de ce mariage. Guillaume Lecanteur décède en 1678 sans postérité connue. Selon certaines sources, il aurait laissé Jeanne avec des enfants, des dettes et sans ressources. Jeanne épouse Robert Lévesque avec qui elle a six autres enfants. Elle partage sa vie avec lui durant 20 ans. Robert Lévesque décède le 11 septembre 1699 à 57 ans et Nicolas Lecanteur, fils issu du premier mariage de Jeanne, décède le 5 octobre 1699 à l’âge de 20 ans, probablement des suites d’une épidémie de variole (petite vérole). Jeanne Chevalier épouse, en troisièmes noces, Jean-Baptiste-François Deschamps, seigneur de La Bouteillerie, qui décède le 15 décembre 1703, deux ans et demi après leur mariage. Après la mort de Deschamps, elle est hébergée chez son second fils Pierre-Joachim et y vit jusqu’à son décès en 1716. Elle est inhumée le 25 novembre 1716 à Rivière-Ouelle et, depuis 2017, une plaque honore sa mémoire à Dieppe en France |
DescendantsCimetière de Rivière-Ouelle. (Municipalité Rivière-Ouelle) Robert et Jeanne donnent naissance à cinq fils et une fille. Trois d’entre eux décèdent en bas âge et trois laissent une descendance : François-Robert, Pierre-Joachim et Joseph. L’ancêtre Robert Lévesque, sa femme Jeanne Chevalier ainsi que la plupart de leurs enfants et petits-enfants sont inhumés dans le premier cimetière de Rivière-Ouelle. Robert Lévesque aurait également fait partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement; il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l’entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique. |
Brigitte Lévesque et Jean ChapaisActe de mariage de Jean Chapet et Brigitte Lévesque, Rivière-Ouelle, 16 novembre 1744 Le 16 novembre 1744, à Rivière-Ouelle, Brigitte Lévesque, fille de Pierre-Joachim et d’Angélique Letartre, épouse Jean Chapais (Chapet), originaire de Brecey en Normandie et arrivé en Nouvelle-France en 1740. En consultant l’acte du mariage de Brigitte et de Jean, on apprend que le père de Brigitte, son oncle François Lévesque, son frère Jean et son neveu Pierre Lancoignard (Santerre) sont présents. Jean et Brigitte fondent une famille dont l’ascension sociale se fait petit à petit. Jean décède à moins de 40 ans. Sa soudaine disparition laisse à Brigitte la responsabilité de six jeunes enfants. Elle se remarie et a trois autres enfants avant de décéder. Louis-Charles, fils de Brigitte et de Jean, épouse Geneviève Boucher, fille de Joseph Boucher et de Madeleine-Salomé Fortin. On relate qu’ils forment une famille d’une certaine aisance, qui s’intéresse à la vie politique du pays ainsi qu’aux problèmes sociaux de la paroisse. Leur fils Charles épouse Julienne Ouellet. Ils descendent tous deux des pionniers Pierre Boucher et Madeleine Dancause. L’acte de leur mariage se lit comme suit : « Le seize novembre mil sept cent quarante quatre après la publication de trois bans de mariage entre jean chapet fils de jean chapet et de julienne ouellet père et mère de la paroisse de Bresse évêché d’Avranche d'une part et de Brigitte Lévesque fille de Joachin Lévesque et de défunte angélique letarte père et mère de cette paroisse d'autre part ne sestant découvert aucun empeschement je soussigné prestre faisant les fonctions curiales en cette paroisse après avoir reçu leur consentement mutuel leur ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme prescrite par notre mère la ste église catholique apostolique et romaine en présence de joseph David et augustin Dubé, de francois Lévesque, de joachin et jean Lévesque et pierre Langougnard père, oncle, frère et neveu de laditte épouse entre lesquels ont signé lesdits époux et épouse ayant déclaré ne --- en quoi faisons l'ordonnance. Pierre Langougnard, Jacques Dupont Chevalier, prtre » POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Boucher, Chapais et Dancause en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés. |
Deux maires LévesqueDominique Lévesque et Raymond Lévesque. (Municipalité de Rivière-Ouelle) Dominique Lévesque est maire de Rivière-Ouelle de 1888 à 1890 et à nouveau de 1901 à 1905.Raymond Lévesque est maire de Rivière-Ouelle de 1983 à 1995. |
Alice Lévesque-Dubé : journalisteLe Devoir, 8 septembre 1943, VOLUME XXXIV — No 205 Alice et son mari Joseph Dubé sont les parents de l’écrivain François Hertel (Rodolphe Dubé) et du journaliste Raymond Dubé. Alice Lévesque-Dubé (1873-1948), originaire de Rivière-Ouelle, descend de Joseph Lévesque et Marie Côté (Joseph, fils de François-Robert). Elle étudie au couvent des sœurs de la Congrégation et enseigne à Rivière-Ouelle jusqu’à son mariage en 1902. Vers 1930, à Trois-Rivières, elle écrit dans la revue le Bien public sous le pseudonyme de Solange. Par la suite, elle dirige la page féminine du journal Le Nouvelliste. En 1943, elle fait paraître un livre intitulé Il y a soixante ans, préfacé par son fils François Hertel. Elle décède à Trois-Rivières le 24 février 1948. À BAnQ se trouve le « fonds des familles Lévesque et Dubé ». On y lit que Joseph Dubé, né à Rivière-Ouelle en 1878, est cultivateur et par la suite commerçant. Partisan libéral, il est organisateur des campagnes électorales dans Kamouraska, notamment auprès d’Ernest Lapointe. Après une faillite en 1914, il s’enrôle et part pour la guerre en Europe en 1915. De retour en 1920, il s’installe à Trois-Rivières avec sa famille où il travaille dans une entreprise de pâte et papier. Il décède en 1930. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Dubé en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le « fonds des familles Lévesque et Dubé » de BAnQ en cliquant ici. |
Gérard D. (Déa) LévesqueGérard D. Lévesque. Photo : Assemblée nationale du Québec Gérard D. Lévesque (1926-1993), politicien ex-ministre libéral. Il fut chef par intérim du parti libéral. Originaire de Port-Daniel dans Bonaventure. Il pratique le droit à New Carlisle à partir de 1951. Actif dans le monde des affaires, il se lance en politique et est élu dans Bonenvature à neuf reprises, sans interruption, durant 35 ans, entre 1956 et 1989. Il cumule d’importantes fonctions au sein du Parti libéral dont celles de chef intérimaire et de leader de l’Opposition, ministre des Pêcheries et de la Chasse dans le cabinet Lesage puis ministre de l’Industrie et du Commerce, ministre des Affaires intergouvernementales, ministre de l’Industrie et du Commerce, Mmnistre responsable de l’Office de planification et de développement du Québec, ministre de la Justice et leader du gouvernement avant d’être désigné vice-premier ministre en 1972 puis ministre des Finances jusqu’à son décès. |
ArmoiriesArmoiries de l’association des Lévesque « La crosse épiscopale est une allusion au patronyme Lévesque. On retrouve ce symbole de fonction dans de nombreuses armoiries de familles Lévesque (sous différentes graphies), tant en France qu’ailleurs en Europe, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni. Elles sont au nombre de deux par souci d’équilibre artistique. L’étoile est un symbole d’espérance. Elle symbolise l’espoir des pionniers venus s’établir au Nouveau Monde. C’est aussi un symbole des États-Unis d’Amérique comme de l’Acadie. La fleur de lys est le symbole héraldique de la France du régime monarchique, donc de l’époque de la migration des pionniers en Nouvelle-France. On retrouve la fleur de lys dans le drapeau et les armoiries du Québec. La feuille d’érable est le symbole canadien par excellence. La fasce ondée représente l’eau, en l’occurrence l’océan franchi par les pionniers pour fonder leurs familles au Nouveau Monde. Le vert est une couleur généralement associée à l’agriculture, ce que les pionniers ont pratiqué. La devise Labeur et courage rappelle les valeurs fondamentales que nos ancêtres ont mis en œuvre à tous les jours de leur vie et qu’ils nous ont laissées en exemples ». |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Lévesque en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le site Web de l’Association des Lévesque en cliquant ici. |