En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.
FranceL’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Dissay (Vienne, Poitou-Charentes). Photo : Peter Potrowl, 2015 René Plourde est baptisé le 15 juillet 1667 en l’église Saint-Étienne de Vouneuil-sur-Vienne aux Brochalières dans le Poitou. Il est le fils de François et de Perrine Grémillon. René est baptisé sous le patronyme Pelourde. Par la suite, on utilise surtout le patronyme Plourde. Cependant, certains descendants ayant migré vers les États-Unis utilisent les patronymes « Plaud » et « Plude » pour désigner ce nom. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, découvrez le livre d’Anne-Marie Couturier, une descendante qui rend hommage à sa mémoire dans son ouvrage L’étonnant destin de René Plourde. |
Nouvelle-FranceCarte de Nouvelle-France dessinée par Champlain, 1612 (Wikipédia) En 1692, alors âgé de 27 ans, René Plourde aurait immigré vers la Nouvelle-France en s’engageant pour trois ans au service de Claude Aubert, à titre de domestique. Aubert, arrivé dans la colonie depuis 1645, est notaire et greffier puis juge au Conseil souverain et à Beaupré. Trois ans après son arrivée dans la colonie, le 7 juillet 1695, René Plourde reçoit de Charles Aubert de La Chesnaye une terre dans sa seigneurie de Kamouraska. Elle donne sur le fleuve et s’étire jusqu’à la montagne qu’on nomme encore aujourd’hui « montagne à Plourde ». |
René Plourde et Jeanne-Marguerite BérubéÀ Rivière-Ouelle, le 26 août 1697, René Plourde épouse Jeanne-Marguerite Bérubé, fille des pionniers Damien Bérubé et Jeanne Savonnet ; il a 30 ans et elle en a 16. Le père de Jeanne-Marguerite, Damien Bérubé, est établi dans la seigneurie de La Bouteillerie depuis 1676 sur une terre qui longe la rivière Ouelle au nord et mesure sur 12 arpents de large sur 42 arpents de long. La maison de Damien Bérubé et de Jeanne Savonnet aurait été construite entre le chemin et la rivière. Les écrits sur la localisation exacte de la terre de Damien Bérubé divergent, mais les Associations de familles Bérubé et Soucy de même que Parcours Fil Rouge et la Municipalité de Rivière-Ouelle donnent raison à l’historien Paul-Henri Hudon qui la place ici au sud-ouest de la rivière Ouelle. Lors de son mariage avec René Plourde en 1697, Jeanne-Marguerite a trois frères (Pierre, Ignace et Mathurin) et une demi-sœur (Marie-Françoise Miville). Sa mère a aussi des enfants d’un premier mariage avec Jean Soucy. Son père Damien est décédé depuis 1688 et sa mère est remariée depuis 1692 avec le veuf François Miville avec qui elle a une autre fille, Marie-Françoise. Jeanne-Marguerite hérite, comme ses frères Pierre, Ignace et Mathurin, du quart de la grande terre que possédait son père Damien POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, découvrez le Marqueur Plourde-Bérubé, situé au numéro 112 du chemin du Sud-de-la-rivière à Rivière-Ouelle; il signale la terre sur laquelle le couple s’établit dans la seigneurie de La Bouteillerie. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir les monuments Bérubé et Savonnet érigés dans le Parc des ancêtres. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à La Pocatière, sur le terrain de l’évêché, et découvrez-y le Marqueur Soucy-Fouquereau qui indique la localisation de la terre de Pierre Soucy, demi-frère de Jeanne-Marguerite Bérubé. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bérubé et Miville-Deschênes en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés. |
Le ParrainActe de baptême, René Lignet, sauvagesse (3 ans), Rivière-Ouelle,18 août 1695 Le 18 août 1695 à Rivière-Ouelle, René Plourde et Madeleine Dancause sont respectivement parrain et marraine de René Lignet, un jeune Amérindien portant le prénom de son parrain. L’acte de baptême se lit comme suit : « L’an mil six cen nonante et cinq ce dix huitieme jour d’aoust a esté baptisé par moy prestre soussigné curé de cette paroisse René Sauvage agé de trois ans fils de Jean Lignet et de Jeanne sa femme tous deux sauvages. Le parrain a esté René Plourde et la marraine Marie Madeleinne Dancosse qui tous ont déclaré ne scavoir ny ecrire ny signer de ce interpelle suivant l’ordonnance. - JBernard Derequeleyne P. C. » POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Dancause en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à cette famille. |
DescendantsDu mariage de René Plourde et Jeanne-Marguerite Bérubé naissent six enfants : cinq fils et une fille. De ce nombre, quatre ou cinq survivent. Presque tous se marient, mais seuls leurs fils Pierre et Augustin laissent une descendance ici et aux États-Unis. Joseph Plourde, époux de Thérèse Lachambre, et sa sœur Catherine, épouse de René Bérubé, n’ont pas de descendants. En 1728 à Rivière-Ouelle, Pierre épouse Ursule Lévesque, fille de Charlotte Aubert et de François-Robert Lévesque, fils des pionniers rivelois Robert Lévesque et Jeanne Chevalier. 11 enfants naissent de cette union. La même année à Rivière-Ouelle, Augustin Plourde épouse Madeleine Lévesque, cousine d’Ursule. L’épouse d’Augustin est la fille aînée d’Angélique Meneux et de Joseph Lévesque, fils de Robert Lévesque et Jeanne Chevalier. Madeleine et Augustin sont les parents de 14 enfants. |
DécèsLe cimetière Notre-Dame-de-Liesse. (Municipalité de Rivière-Ouelle) Les enfants Plourde perdent leur père et leur mère à quelques mois d’intervalle. René est inhumé le 21 août 1708 à l’Hôtel-Dieu de Québec à 41 ans. Jeanne-Marguerite décède quelques mois plus tard, le 24 février 1709; elle n’a que 28 ans. À la mort de Jeanne-Marguerite, sa partie de la terre paternelle est divisée entre ses enfants Plourde, alors mineurs. Vers 1750-1753, les frères Pierre et Augustin Plourde se partagent à deux la part des frères Plourde. Ils possèdent aussi le 8/11 de la terre de Mathurin Bérubé. Plusieurs membres des familles Plourde sont inhumés dans le cimetière Notre-Dame-de-Liesse à Rivière-Ouelle. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l'entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Le plan du cimetière et les listes de défunts sont conçus pour faciliter la localisation. Le Mémorial évoqueaussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Bérubé en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIREconsacré à cette famille. |
Alfred PlourdeCertificat de baptême, Paul Alfred Plude (Plourde), Uncasville, 8 mai 1904 Alfred Plourde, descendant d’Augustin Plourde et de Madeleine Lévesque, politicien et entrepreneur, donne son nom au pont de Rivière-Ouelle. Alfred, fils de Michael (Michel) Plourde de Rivière-Ouelle et d’Obéline Lavoie, originaire de Mont-Carmel, naît à Uncasville (Connecticut) en mai 1904. Peu de temps après la naissance d’Alfred, la famille rentre au pays et s’établit à Mont-Carmel. Ses grands-parents maternels sont Joseph Lévesque et Angélique Meneux dont il est question dans un autre circuit généalogique. Voyez le texte du certificat de baptême d’Alfred Plourde, originaire de Montville (Uncasville) au Connecticut, là où s’implante le premier moulin textile des États-Unis. « Montville occupies a special place in the industrial history of Connecticut and the nation. According to the Historic American Engineering Record, the American woolen industry was launched when the Schofield brothers, John and Arthur, came to Montville and developed and perfected the first machinery to process woolen in the United States. The carding and spinning mill that the Schofields ran at the outlet of the Oxoboxo in what is now known as Uncasville, was the first modern water powered industry in Montville. » Cet article se traduit comme suit : Montville occupe une place bien spéciale dans l'histoire industrielle du Connecticut et de la nation. Selon les registres de la Historic American Engineering, l'industrie américaine de la filature de la laine a vu le jour lorsque les frères John et Arthus Schofield ont débarqué à Montville où ils ont développé et mis au point la première machine à traiter la laine aux États-Unis. Les frères Schofield ont exploité leur usine à carder et à filer la laine à l'embouchure de la rivière Oxoboro, secteur maintenant connu sous le nom de Uncasville. Ce fut la première industrie alimentée à l'eau à Montville. |
Moulin Des Plourde 1941-1952Moulin des Plourde à Saint-Pacôme. (Famille Norbert E. Dionne)
Quatre fils de Michel Plourde et d’Obéline Lavoie, Albert, Alfred, Joseph et Michel, obtiennent des concessions forestières au début des années 1930. Selon l’historien Yves Hébert, « À la fin du XIXe siècle, presque toutes les paroisses du piémont des Appalaches possèdent leur moulin à scie. Bordant généralement une rivière, ces premières industries ont joué un grand rôle dans le développement des centres de colonisation de la Côte-du-Sud. Les localités du sud du comté de Kamouraska ont particulièrement été favorisées par l’exploitation forestière. Les entrepreneurs liés entre autres aux familles King et Plourde ont contribué à l’ouverture d’importantes scieries. » POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez l’article de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez les livres du 150e anniversaire de Saint-Pacôme. Il est possible de se les procurer à l’Auberge Comme au premier jour ... de Saint-Pacôme. Pour plus d’information, cliquez ici. |
Jean-Baptiste PlourdeJean-Baptiste Plourde. (Municipalité de Rivière-Ouelle) Maire de Rivière-Ouelle de 1913 à 1921.
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SouvenirHommage à René Plourde. Place de l’église, Saint-Cyr. (Photo : Elsa Guerry, vers 1990) À l’initiative de Jean-Marie Germe, en 1988, une plaque commémorative est apposée aux Brochalières, un hameau de la commune de Vouneuil-sur-Vienne se situant dans le département de la Vienne dans le Centre-Ouest de la France. Un mémorial est dévoilé en 2001 à Saint-Cyr. |
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, parcourez le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à la famille Plourde en cliquant ici etprocurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en cliquant ici, Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le site Web de l’Association des familles Bérubé en cliquant ici. |