Le milieu colonisé situé le plus en aval du fleuve

En l’absence de grandes voies d’eau intérieures, il semble que les différents peuples autochtones fréquentent sporadiquement la région. Dès le premier quart du XVII^e siècle, la vallée du Saint-Laurent accueille des immigrants venus des vieux pays. D’abord concentrés autour de Québec, ils se regroupent dans les seigneuries et les paroisses. Leur migration vers l’est constitue le plus souvent une seconde étape dans leur établissement. Les premiers établissements permanents apparaissent vers 1680. La concentration de familles pionnières du Kamouraska et de la Grande-Anse en fait l’un des berceaux de la Nouvelle-France. Les arrivants défrichent les terres les plus riches et fertiles du territoire, soit sur la plaine littorale, et s’y installent. Vers 1790, environ 1500 personnes habitent cet espace.

Le territoire impressionne par les couchers de soleil avec comme toile de fond les montagnes de Charlevoix et en avant-plan le fleuve. La plaine, les montagnes qui se profilent à l’horizon et les cabourons qui rythment le paysage font partie d’un même tableau.

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